Chaque être humain est en quête de bien-être. C’est-à-dire avoir une bonne santé, une prospérité sociale, économique et environnementale. Dans ses fondamentaux, l’économie d’aujourd’hui ne prend pas en compte une composante essentielle du bien-être individuel : le bien-commun.
Le bien-commun c’est :
- un système de santé performant;
- des échanges entre les humains, garants d’une paix durable;
- une faune et une flore dans une nature riche en diversité;
- un ensemble de normes sociales équitables et pleines d’humanité;
- un système éducatif accessible à tou·te·s;
- …
Modelées par les régulations économiques, les entreprises même si elles le souhaitent, n’arrivent pas à bien se soucier du bien-commun car il est externe à leurs activités de productions de produits et de services. Le bien-commun est en effet une externalité de l’économie. Il est donc grand temps qu’on intègre le bien-commun à l’économie, qu’on le comptabilise pour l’internaliser.
Pour une économie de demain plus inclusive au service du bien-être de chacun·e, nous vous proposons de compter ce qui compte au travers d’une monnaie d’échange le Bon-Commun (BC).
L’objectif est de valoriser la participation des entreprises et des consommateur·rice·s au bien-commun tant à notre échelle locale qu’internationale.
Prenons en mains les rennes de l’économie.
Devenons acteur·rice·s et pas uniquement consommateur·rice·s.
Devenons des consom’acteur·rice·s influent·e·s pour motiver les entreprises à changer de comportements !
Notre proposition
Le Bon-Commun, une monnaie complémentaire pour internaliser le bien-commun
à l’économie d’aujourd’hui.
Cette monnaie est une quittance cédée par l’État aux entreprises comme preuve de leur participation au bien-commun.
Notre proposition se veut robuste. Grâce au rôle de l’État, garant du bien-commun, elle triangule notre participation au bien-commun. Ainsi la relation de partenaire entre les entreprises, les citoyen·ne·s, et l’État est structurellement solide.
Processus
Voir le schéma triangulaire.
Par ce processus triangulé, le citoyen démontre à l’État qu’il a participé au bien-commun.
Les entreprises respectueuses y trouvent un intérêt direct, et deviennent concurrentielles économiquement face à celles qui ne sont pas respectueuses des humains et de l’environnement.
Suivant ce schéma, les citoyen·ne·s trouvent la motivation pour consommer les produits et services durables, et l’État joue son rôle de garant du bien-commun.
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Plongez dans notre analyse
L’économie de marché devrait s’autoréguler et satisfaire les besoins de tous en relevant les défis économiques, sociaux et environnementaux.
Cela devrait se réaliser suivant la théorie économique du ruissellement, mais la réalité est assez différente.
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Vidéo 27 min: Comment motiver les entreprises à changer de comportements: ou en langage économiste:
Comment internaliser le Bien Commun dans l’économie
Genèse du projet
En s’intéressant à l’économie depuis plusieurs années, nous nous sommes rendu compte qu’avec l’outil économique actuel, nous, consommateur·rice·s, pouvons être partenaires ou complices du bon ou mauvais comportement des entreprises. Nous avons envie d’être partenaires avec les entreprises durables et que ce partenariat soit valorisé pour construire un avenir enviable et durable.
L’outil actuel permet aux entreprises qui le veulent d’être opaques et il ne valorise pas celles soucieuses de servir les humains et l’environnement. Les humains sont de plus en plus au service de l’économie, avec pour finalité majeure, une recherche de maximisation du profit au dépend de ce qui est essentiel pour nous.
L’objectif ici est de réconcilier compétitivité et pratiques des entreprises avec le projet sociétale et environnementale voulu par tous citoyen·ne·s. En quelque sorte, de provoquer la rencontre de la logique économique avec de la logique sociale et environnementale. L’action consom’acteur·rice partenaire triangulé avec les Bons-Communs est un nouvel outil qui est cédé aux entreprises qui ne demandent que ça pour se démarquer de leurs compétiteurs. Cet outil est également cédé aux citoyen·ne·s pour qu’il·elle·s puissent reprendre leur avenir en main avec confiance et détermination.
L’économie n’est qu’un outil qui dans les relations d’échanges entre les humains peut avoir un formidable potentiel pour construire des solidarités et de l’interdépendance forte. Elle est aujourd’hui trop souvent utilisée comme outil de puissances, causes de rupture, de misère et sources de nombreux conflits et dérèglements.
L’économie, qui cultive l’interdépendance, met à profit les spécificités de chacun·e pour une vie sociétale harmonieuse et durable. Les échanges économiques construisent la paix. Notre intérêt est d’être en bons termes avec nos client·e·s et fournisseur·euse·s. Les bons échanges économiques favorisent les relations humaines. Cela prend tout son sens pour une vie personnelle et une vie en société accomplie.
Force est de constater que l’économie actuelle ne prend pas en compte ce qui est important et ce qui est essentiel. Elle saccage et exploite trop souvent la nature et les humains.
Cette économie-là ne fait plus sens et crée même du non-sens, des tensions et des misères aiguës, sources de nombreux conflits. Recréons du sens dans l’économie pour que tou·te·s aient intérêt à jouer le jeu. Faisons en sorte que tous les agents économiques, entreprises et citoyen·ne·s consom’acteur·rice·s, comptent ce qui compte.
Qui sommes-nous ?
Un collectif citoyen qui souhaite que l’économie soit au service de l’humanité, initié par Stéphane Van Oost.
Notre vision
Transformer la Belgique et l’Europe pour qu’elles rayonnent mondialement, suscitant l’envie aux entreprises de changer de comportement dans une économie au service du bien-commun.
Notre mission
Internaliser le bien-commun à l’économie.
Donner aux citoyen·ne·s consommateur·rice·s le bras de levier qui permettra de motiver les entreprises à changer de comportements et à l’État de protéger efficacement notre bien-commun.
L’action consom’acteur·rice acquerra toute sa pertinence via la monnaie complémentaire, le Bon-Commun.
Revue de presse
Ci-contre, retrouvez notre revue de presse.
- (2001, 26 octobre). Le Soleil fait de l’ombre au tag. Le Soir
- de Vogelaere, J-P. (1999, 12 juin). La logique économique doit rencontrer la logique sociale. Dernière Heure
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